Un gaz à effet de serre (GES) est un gaz présent dans l’atmosphère qui retient une partie de la chaleur reçue des rayons solaires. Certains GES sont d’origine naturelle (par exemple, la vapeur d’eau ou le dioxyde de carbone) et/ou issus des activités humaines (les gaz fluorés par exemple). Grâce aux GES présents naturellement dans l’atmosphère, la Terre absorbe une partie de l’énergie
qu’elle reçoit du Soleil, le reste étant renvoyé vers l’Espace. Ce phénomène naturel, appelé effet de serre, rend la vie possible sur Terre : sans lui, la température moyenne de la planète serait de l’ordre de - 18°C. Ces gaz jouent donc un rôle important dans la régulation du climat. L’augmentation de la concentration des GES dans l’atmosphère se traduit par une hausse de sa température. De nombreuses activités humaines (combustion d’énergies fossiles, utilisation d’engrais, procédés industriels, élevage, logement, climatisation, changements d’usage des terres, etc.) sont à l’origine d’émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, chacune étant en lien avec un ou plusieurs GES spécifiques. En savoir plusLes émissions de gaz à effet de serreDifférentes activités humaines sont à l’origine des émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère : la combustion d’énergies fossiles, des procédés industriels comme la production de ciment (CO2), les élevages agricoles et le traitement des déchets (CH4), les engrais agricoles (N2O), l’utilisation de solvants, la réfrigération et la climatisation (gaz fluorés, tels que les HFC et les PFC). Les différents gaz ne concourent pas tous autant à l’effet de serre. Afin de pouvoir comparer les GES entre eux, on évalue la capacité de chaque GES à renvoyer de l’énergie vers le sol (le forçage radiatif) comparativement au CO2. La contribution de chaque gaz à l’effet de serre se mesure ensuite par son potentiel de réchauffement global (PRG) qui dépend ainsi de sa capacité à intercepter et renvoyer les rayonnements solaires ainsi que de sa durée de vie. La valeur du PRG est déterminée selon une échelle de temps, généralement 100 ans. Pour exprimer les émissions de GES en tonnes d’équivalent CO2, les émissions de chaque gaz sont pondérées par un coefficient fonction de son PRG, fixé à 1 pour le CO2. Ce coefficient est ainsi de 25 pour le CH4, de 298 pour le N2O, de 23 900 pour le SF6, de 140 à 11 700 pour les HFC et de 6 500 à 9 200 pour les PFC. Panorama des émissions françaises de gaz à effet de serre Les émissions de gaz à effet de serre de l’agriculture Les émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports Les émissions de gaz à effet de serre du secteur de l’industrie manufacturière Les émissions des gaz à effet de serre du secteur du traitement centralisé des déchets Les émissions des gaz à effet de serre du secteur résidentiel Les émissions des gaz à effet de serre du secteur tertiaire Consommation d’énergie et émissions de gaz à effet de serre du secteur résidentiel Les différents formats des données d’émissions de gaz à effet de serre Les facteurs d’émission de gaz à effet de serre L’empreinte carbone de la FranceL’empreinte carbone représente la quantité de gaz à effet de serre (GES) induite par la demande finale intérieure d’un pays (consommation des ménages, administrations publiques, organismes à but non lucratifs, investissements), que ces biens ou services soient produits sur le territoire national ou importés. En tenant compte du contenu en gaz à effet de serre des importations, l’empreinte carbone permet d’apprécier les pressions sur le climat de la demande intérieure française quelle que soit l’origine géographique des produits consommés. En 2020, selon des estimations provisoires, l’empreinte carbone de la France est estimée à 552 millions de tonnes équivalent CO2 (Mt CO2 éq). Dans un contexte de forte diminution des déplacements et de ralentissement de l’économie liée à la crise sanitaire, l’empreinte est en baisse de 9 % par rapport à 2019. Ramenée à l’ensemble de la population, l’empreinte carbone est estimée à 8,2 tCO2 éq par personne, contre 9,0 tonnes en 2019. Les émissions associées aux importations représentent près de la moitié (49 %) de l’empreinte. L’empreinte carbone est composée pour 76 % de CO2, 16 % de CH4 et 8 % de NO2. Par rapport à 1995, l’empreinte carbone de la France a diminué de 15 % : les émissions intérieures se sont réduites de 31 % tandis que les émissions associées aux importations se sont accrues de 12 %. Compte tenu de l’augmentation de la population, l’évolution de l’empreinte carbone rapportée au nombre d’habitants diminue plus fortement (-25 %) entre 1995 (11,0 tCO2 éq/personne) et 2020. Estimation de l’empreinte carbone de la France de 1995 à 2020 Le Service des données et études statistiques (SDES) estime l’empreinte carbone de la France. Les résultats et la méthodologie détaillée de son calcul sont disponibles sur le site internet du SDES. Ressources
AgirQuelles sont les principales sources de gaz à effet de serre ?Les principaux gaz à effet de serre
L'accumulation du dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère contribue pour 2/3 de l'augmentation de l'effet de serre induite par les activités humaines (combustion de gaz, de pétrole, déforestation, cimenteries, etc.).
Qu'estSource : Rapport PNUE 2020. En valeur absolue, la Chine reste ainsi de loin le plus important émetteur de gaz à effet de serre. A lui seul, le pays émet plus d'un quart des émissions mondiales de GES.
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