Sortir avec un homme qui vient de se séparer

N’avez-vous jamais croisé des amis qui se font larguer soudainement et retrouvent pourtant quelqu’un la semaine suivante, illico presto? Vous les avez peut-être enviés secrètement, vous qui collectionnez les rencards foireux et les longs mois de solitude cafardeux, à vous demander si vous allez finir seul(e) avec Milky Way, votre chat bien-aimé.

A contrario, connaissez-vous des personnes qui sont prêtes à se jeter sur tout ce qui bouge, comme frétillant d’une envie si forte qu’elles en paraissent presque désespérées?

Moi si. Le point commun entre les deux ? On peut les comparer à des coquillages.

Pourquoi coquillage ? Je m’explique.


Je me suis toujours interrogée sur la facilité de certains à pouvoir rebondir très rapidement après une rupture ultra-violente. J’ai essayé d’analyser les causes psychologiques qui pouvaient expliquer une telle aisance : chance ? Destin ? Cupidon qui est passé par là et a tiré sa fléchette enchantée ? A part des explications irrationnelles précitées, rien d’autre ne me vient en tête tandis que d’autres amis bataillent pendant des mois, voire des années pour rencontrer quelqu’un de « potable ».

Exemple 1. Un ami d’une amie se fait larguer par sa fiancée du jour au lendemain, brutalement, sans crier gare. Grosse claque à encaisser après plusieurs années de relation et une demande en mariage acceptée six ou sept mois auparavant.
Le lendemain, il s’inscrit sur Adopteunmec, discute avec une fille chouette. Deux jours après, ils se rencontrent et… La magie opère. Coup de cœur mutuel, le voilà reparti sur les rails du bonheur enamouré.
Ma réaction : whaaaat?!? Comment est-ce possible alors que tant de mes ami(e)s galèrent à faire une rencontre prometteuse que ce soit sur Happn, sur Tinder, et une nana par ci, une par là, une au groupe de course à pied… Avec des verdicts mitigés, des fins de non-recevoir suite à un coup de cœur, des « ouais je sais pas, il était bien mais pas d’attirance.. »

Même exemple venant d’une copine d’une amie, qui a subi l’annulation de son mariage à deux semaines du jour J car son mec la trompait et a réussi l’exploit fou de se re-caser deux semaines après  la date de l’union avorté, suite à un rendez-vous avec un unique type de Tinder (par unique, j’entends le premier). Juste improbable ! Pour la petite histoire, ils se marient cet été. Sans annulation cette fois-ci.
Cet exemple, je l’ai entendu plusieurs fois et il a toujours généré une incompréhension totale. 

Exemple 2. Un ami est célibataire depuis plusieurs années. Cette situation lui pèse, d’autant plus qu’il multiplie les rencards pour espérer trouver quelqu’un. A chaque fille rencontrée, ça se passe bien mais il n’a pas le « truc » et n’est pas totalement convaincu. Pourtant, les rendez-vous se multiplient. 10, 20, 30. Parmi toutes ces filles, pourquoi n’y en a t-il pas une qui lui convienne ? Il n’est pourtant pas plus difficile que quelqu’un d’autre, et ses critères sont plutôt classiques, les mêmes que pour l’exemple 1: sympathie, humour, un poil sportive / aventurière et curieuse / ouverte d’esprit. Normal, somme toute.

Pourquoi ?

Est-ce que les protagonistes de l’exemple numéro 1 ont eu un énorme coup de chance ? D’ailleurs, comment peut-on se faire larguer, être anéanti(e) car sincèrement amoureux(se) mais trouver la force de se créer un profil sur une app, et pire, de démarrer une nouvelle relation avec tous les efforts que cela demande ? Quand on aime quelqu’un on l’aime, n’est-ce pas, et l’amour ne disparaît pas du jour au lendemain, même lorsqu’on est largué. Humainement, il me semble que c’est juste… impossible. On appuie pas sur un bouton « C’est fini, passe à autre chose », dès lors qu’on se fait larguer. Nous ne sommes pas des robots.

Ça m’a tellement scotchée que j’ai décidé d’y réfléchir afin de trouver une explication rationnelle.

Ma théorie : l’état de nécessité émotionnel. Késako?

J’ai donc observé tous les exemples similaires autour de moi, dont certaines copines, et j’ai soulevé la théorie suivante : lorsqu’on se trouve en état de nécessité, c’est-à-dire, choc émotionnel difficile à encaisser, notamment la rupture brutale, on est dans un état de vulnérabilité = trop d’amour à donner + objet de désir qui est parti sans crier gare et ne demande qu’à être remplacé rapidement.
Tout ça pour ne pas faire face à la vacuité cruelle de la solitude, à la douleur terrible du rejet.

Le sujet va donc projeter ce trop plein d’amour en urgence, sur la première personne consentante qui « fera l’affaire » (ce n’est pas péjoratif, cette personne peut être très bien), j’entends, qui, rationnellement correspond aux critères de minimum vital et occulter le reste (défauts, barrières habituellement rédhibitoires etc).
Comme un processus de remplacement dans une société qui prône la consommation à outrance. En une phrase : mon amour est parti et m’a laissé, je vais le remplacer rapidement pour ne pas passer par la phase de vide qui consisterait à ouvrir les yeux sur ma rupture et devoir souffrir l’absence de l’autre. Cette projection pour moi est inconsciente: le sujet a vraiment l’impression de tomber amoureux, il en est convaincu. A mon sens, il tombe amoureux grâce à un processus psychologique / chimique 🧠 : c’est le cerveau qui envoie les hormones de bonheur pour protéger le sujet de sa propre peine, comme dans les épisodes de déni de réalité par exemple. Comme ça, le sujet retrouve très vite le confort de la relation amoureuse, mais avec une autre personne. Qu’importe, le but d’occulter la peine, trop grande et trop dure à accepter, est atteint avec brio. A mes yeux, ça s’apparente un peu à un report de l’amour porté à l’ancien conjoint sur le nouveau partenaire. Et ça marche !

Ces personnes-là sont un peu comme des coquillages. La mer est déchaînée, elles ne veulent pas être ballotées par les flots, alors elles s’accrochent au premier rocher pour éviter de couler au fond de la mer.

Et de nos jours, cette projection sur une potentielle autre personne peut être faite vite et efficacement grâce aux applications. Un peu comme un supermarché : mon mec / ma meuf s’est barré(e), je peux le / la remplacer vite en cliquant sur une app. C’est glauque dit comme ça mais tout est totalement inconscient, à mon sens.

Ce qui explique pourquoi les personnes qui sont célibataires depuis longtemps galèrent plus : l’état de nécessité directement dû au manque de l’autre, parti brutalement n’est pas présent, donc le cerveau ne peut pas être biaisé en mode « si si, cette personne me plaît ». Par conséquent, la personne est plus difficile, plus circonspecte, plus détachée ce qui implique une difficulté à se projeter dans une nouvelle relation.

Mon exemple

J’ai été célibataire pendant plusieurs années suite à une rupture, personne ne me plaisait vraiment ou ce scénario se produisant rarement (Cas de l’exemple 2.). J’ai ensuite trouvé quelqu’un avec qui je suis restée deux mois. La relation fut courte mais très intense. Suite à ça, j’ai eu l’impression d’être affamée, un vrai petit coquillage brutalement arraché de son rocher. Je voulais trouver quelqu’un car j’avais BESOIN de ressentir à nouveau les vertiges de la passion, comme une junkie du frisson amoureux. Pendant cette période de ma vie peu glorieuse, j’étais prête à « baisser mes critères », un peu inconsciemment, et j’avais le sentiment que n’importe quel mec potable me plaisait. En d’autres termes, presque chaque mec rencontré me convenait, même ceux qui n’étaient habituellement pas mon style. Et, très inspirée, je leur trouvais des qualités insoupçonnables.

Comme ça n’a pas marché avec le premier (rocher) venu, le temps a passé, et je suis devenue, non plus un coquillage affamé suite à une rupture brutale (Cas de l’exemple 1.) mais « needy ». Or, la personne « needy » en amour, ou dépendante est très répulsive, on la fuit car elle a l’air prête à sauter sur tout ce qui bouge (Exemple bien connu de la meuf désespérée prête à tout pour se caser / marier / bébé avec le premier venu, même bas de gamme, qui tient déjà entre ses mains, un lasso à lancer habilement pour emprisonner un mâle). Est-ce que mon cerveau me jouait des tours sur ces attirances fortuites ? C’est ce que j’ai conclu suite à auto-analyse. Heureusement pour moi, cette période a fini par me passer et je me suis recentrée sur moi-même, ce qui m’a permis de développer une relation saine 🦀. Voici quelques exemples de rendez-vous à cette période-là à travers mon personnage Nina, mon alter ego : ça démarre ici.

Il s’agit simplement de mon point de vue, après observation des personnes de mon entourage, mais je ne crois pas vraiment qu’on puisse aimer quelqu’un, sincèrement, se faire larguer, et trouver quelqu’un d’autre avec qui ça colle miraculeusement en quelques jours. À moins qu’on puisse être vraiment désengagé, puisque la génération Y est une génération désengagée, mais ça me semble bien triste. Mais si ça marche vraiment pour certains et que l’issue est heureuse, alors tant mieux, c’est le principal, n’est-ce pas? Ce qui me peine, c’est que certains de mes amis galèrent et se comparent à ces personnes en geignant « Mais comment eux peuvent trouver si vite et moi non? ». J’ai envie de leur dire « Ne vous faites pas de bile, c’est juste l’état psychologique qui diffère » 🐚.

Ceci est ma théorie, à mon échelle d’amateur et je crois que bon nombre de personnes ne seront pas d’accord. N’hésitez pas à contre-argumenter : les débats sont ouverts!

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Est

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