Q : Le pacemaker va-t-il modifier mon apparence ? Show R : Il se peut que vous remarquiez la présence d'une petite bosse sous votre peau à l'endroit où votre dispositif est implanté. Q : Devrais-je changer de mode de vie ? Q : Puis-je pratiquer une activité physique ? Puis-je poursuivre mes activités habituelles ? Q : Pourrais-je retourner au
travail ? Q : Pourrai-je avoir des relations sexuelles ? Si vous vous posez des questions au sujet d'une activité particulière, parlez-en à votre médecin. Vous pouvez de nouveau travailler dans votre jardin, marcher ou vous livrer à vos autres activités de loisirs. Tant que votre médecin ne s’y oppose pas, vous pouvez pratiquer n’importe quel sport, mais évitez les activités qui exercent une pression excessive sur votre poitrine. Vous devez consulter votre médecin avant de pratiquer tout type de sport particulièrement stressant ou potentiellement dangereux (parachutisme, deltaplane, etc.). Vous devez également éviter les activités au cours desquelles un bref évanouissement pourrait mettre votre vie et celle des autres en danger. En France, en 2010, 350 000 personnes étaient porteuses d’un pacemaker. Chaque année, plusieurs milliers de ces dispositifs sont implantés chez des patients souffrant de troubles cardiaques. Que devient le quotidien de ces patients après l’implantation ? Santé Sur le Net dévoile quelques aspects de la vie avec un implant cardiaque. Une vie « presque » normaleUn pacemaker, encore appelé stimulateur cardiaque ou plus simplement pile, est un dispositif médical implanté chez les patients souffrant de certains troubles cardiaques :
Le premier pacemaker a été implanté en 1958 et depuis cette intervention est devenue courante. Quel impact l’implantation du pacemaker a-t-elle sur la vie du patient ? A en croire la plupart des études, la vie quotidienne des patients opérés ressemble fortement à celle de la population générale. Le patient rentre le plus souvent à son domicile un à deux jours après l’intervention et reprend le cours de sa vie, sans réadaptation préalable. Dans les premiers temps, les risques de complications sont rares. A long terme, un risque faible d’infection du pacemakerest possible, mais les études semblent montrer que l’espérance de vie des patients est identique à celle des personnes en bonne santé. Le patient peut reprendre ses activités normales et la pratique d’une activité sportive adaptée est même conseillée.
Un suivi régulier et quelques précautionsPour autant, le pacemakernécessite un suivi médical régulier tous les six mois. A cette occasion, le médecin peut contrôler le fonctionnement de l’implant et l’état de la pile. Il peut si besoin modifier les paramètres du dispositif, pour les adapter au mieux à l’état de santé du patient. De plus, le pacemaker a une durée de vie moyenne de 8 à 12 ans, ce qui nécessite de le remplacer régulièrement. Par ailleurs, vivre avec un pacemaker nécessite des précautions dans certaines situations. En effet, les champs électriques et magnétiques, générés par exemple par des appareils ménagers, peuvent interférer avec le fonctionnement de ces dispositifs. Une récente étude américaine menée sur 119 patients porteurs d’un pacemaker a mis en évidence que les implants cardiaques sont sensibles à ces champs électriques et magnétiques. Les risques sont rares, lorsque les paramètres sont conformes aux prescriptions des fabricants. Néanmoins, les porteurs de pacemakers sont invités à tenir toute source potentielle de champ électrique ou magnétique à une distance au moins supérieure à la longueur de l’avant-bras. En pratique, les patients doivent prendre quelques précautions, par exemple :
Des pacemakers évolutifsPour améliorer le quotidien des patients, les fabricants d’implants cardiaques œuvrent pour concevoir de nouvelles générations de dispositifs. Classiquement, le pacemakerest constitué de deux principaux éléments :
En cas de défaillance du pacemaker, les sondes sont souvent très difficiles à extraire, en raison de la formation d’adhérences avec les tissus voisins. Compte-tenu des risques d’une telle intervention, l’équipe médicale opte souvent pour l’implantation d’une nouvelle sonde. Récemment, un nouveau type de pacemaker a été développé sans sonde. L’ensemble de l’implant est désormais encapsulé dans un petit dispositif, mis en place à partir de la veine fémorale sans incision et sans risques d’adhérences. Implanté pour la première fois en 2013, cette nouvelle génération de pacemaker constitue une avancée importante pour les patients atteints de graves troubles cardiaques. De même, l’évolution des implants cardiaques autorise désormais les patients à passer des IRM (Imagerie par Résonance Magnétique), examens auparavant strictement contre-indiqués chez ces patients. La vie avec un pacemaker ressemble donc à celle de monsieur tout le monde… à quelques exceptions près !
Estelle B. / Docteur en Pharmacie – La vie avec un implant cardiaque. UNIVADIS. 3 mars 2014. Quelles précautions prendre quand on a un pacemaker ?Il ne faut pas porter d'objet lourd (supérieur à 5 kg), ni effectuer de mouvement violent. En revanche, il est recommandé de reprendre rapidement une activité physique (marche, baignade). En effet, le port d'un pacemaker ne limite pas les activités sportives. Au contraire, il permet même d'en faire plus qu'avant.
Comment prendre l'avion avec un pacemaker ?Le transport aérien est contre-indiqué pour ces patients.
Les porteurs d'un stimulateur cardiaque doivent le signaler aux services de contrôle des aéroports, avant de passer sous les portiques détecteurs de métaux. Une déprogrammation du stimulateur est rare mais possible.
Quelle différence entre un pacemaker et un stimulateur cardiaque ?Le stimulateur cardiaque peut également être implanté pour synchroniser les différentes contractions du cœur d'un patient atteint d'une insuffisance cardiaque. Le pacemaker est un petit boîtier en titane d'une épaisseur d'environ 5 mm et pesant entre 25 et 30 grammes.
EstA terme, aucune douleur ne doit être ressentie, et toutes les activités physiques habituelles peuvent être reprises. Ensuite, le suivi habituel du stimulateur comporte habituellement un à deux contrôles par an en consultation, pour une durée de vie moyenne du matériel de 8 à 10 ans.
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