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Vous êtes déterminé à tout mettre en œuvre pour soigner au mieux votre maladie respiratoire. Concrètement, cela implique de mettre en place et de conserver de nouvelles habitudes de vie. Pour une efficacité optimale, il faut « une approche intégrée, globale, combinée, interconnectée ». Votre programme d’éducation thérapeutique est adapté à vos propres besoins, tout comme vos traitements. L’équipe soignante qui vous suit et vous encadre tient compte de tous les éléments que vous lui fournissez, sur votre état de santé, votre mode de vie, vos soucis, vos projets, etc. Tout ceci avec pour objectif de vous concocter un protocole de soins dont vous serez le
principal acteur. Et quoi de mieux qu’un programme établi en tenant compte de toutes vos indications pour se sentir impliqué ! Pierrette, 68 ans, est fermement décidée à ne pas laisser la maladie prendre le dessus. Chez
une personne qui vit avec une malade respiratoire et qui fume, le tabac constitue à lui seul un facteur déclenchant (crise d’asthme) ou aggravant
(BPCO, insuffisance respiratoire). Il engendre des lésions
pulmonaires irréversibles qui limitent votre capacité respiratoire. En combinant l’arrêt de la cigarette avec la reprise d’une activité physique adaptée, vous vous donnez les moyens de sortir de la « spirale d’essoufflement » qui impactait votre vie sociale et professionnelle. Votre tolérance à l’effort ne va pas augmenter sous l’effet du sevrage tabagique seul. Pour évaluer votre souffle lors de vos activités quotidiennes et votre niveau d’activité physique, cliquez ici Pierrette souligne les bénéfices retirés du programme d’éducation thérapeutique Partn’Air La reprise d’une activité physique adaptée doit s’accompagner de conseils d’un diététicien. Garder le cap… et le moral !Maintenant que vous
disposez des clés pour améliorer votre qualité de vie et que vous vous donnez les moyens d’y parvenir, il serait vraiment dommage de céder au découragement. Si vous vous sentez submergé ou que vous avez envie de baisser les bras, rappelez-vous que vous pouvez en parler. Quelle espérance de vie avec un emphysème ?Sans cela, la détérioration de la maladie ne peut être arrêtée. En moyenne, l'espérance de vie pour un emphysème pulmonaire est de 48 ans pour les fumeurs et de 67 ans pour les non-fumeurs. En outre, il est essentiel de commencer le traitement le plus tôt possible pour éviter une nouvelle destruction des poumons.
Quelles sont les douleurs de l'emphysème ?une sensation d'oppression thoracique parfois douloureuse ; une respiration accélérée avec une diminution des mouvements respiratoires (parfois avec une phase d'expiration plus longue) ; la cage thoracique qui se rétrécit et une mobilité très faible.
Comment stopper l'emphysème pulmonaire ?Il n'existe aucun traitement curatif mais l'arrêt du tabac, certains traitements (bronchodilatateurs) et la réhabilitation respiratoire peuvent ralentir la progression de la maladie. Le traitement peut également être chirurgical dans les cas d'emphysème très sévères (greffe de poumon).
EstAu début de la maladie, les symptômes sont parfois peu nombreux. Le dommage subi par les alvéoles cause un essoufflement à l'effort qui est généralement le premier symptôme. Au fur et à mesure que l'emphysème évolue, l'essoufflement peut être ressenti même au repos.
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