Avec qui Sumire va se marier

Les amants du Spoutnik est le second livre que j'ai lu de Murakami Haruki, juste apr�s mon coup de coeur d�couverte pour Kafka sur le rivage, en 2006. Je viens de le relire en ce d�but d'ann�e. Toujours aussi magique.
L'auteur focalise son histoire sur un trio :
- K. le narrateur, instituteur de 24 ans
- Sumire, 21 ans, sa meilleure amie et dont K est amoureux, sans r�ciproque. Elle �crit sans rel�che pour devenir romanci�re
- Miu, approchant des 40 ans, femme �l�gante et financi�rement ais�e dont Sumire est �perdument tomb�e amoureuse lors de leur rencontre.
Le roman traite donc beaucoup d'amour. Murakami observe comment les sentiments naissent et peuvent perdurer m�me s'ils ne rencontrent pas de r�ciprocit�. de Tokyo � une petite �le grecque, en passant par Rome et la Bourgogne, il nous entra�ne dans les m�andres des rapports humains. Bien s�r, on retrouve ici aussi ce r�alisme magique propre � l'auteur, onirisme � la fois enchanteur et inqui�tant qui encadre et induit le comportement des personnages.
De K, on pourrait dire qu'il repr�sente l'homme murakamien par excellence. En effet, il est tr�s solitaire et profond�ment d�tach� du reste de la soci�t�, en dehors de sa relation avec Sumire. Bon instituteur, il reste n�anmoins sur les marges. Avec les femmes, s'il ressent du d�sir et couche avec certaines, �a ne va pas plus loin que l'acte sexuel. Pas d'engagement de sa part, bien qu'il r�fl�chisse beaucoup � son cas et � sa solitude, sans pouvoir ou �tre capable de changer les choses. Seule Sumire a perc� sa carapace et lui permet de ressentir de vrais sentiments. D'une certaine fa�on, K pr�figure le Tengo de 1Q84, �galement enseignant et se contentant de rapports sexuels bimensuels avec une femme mari�e plus �g�e.
Quant � Sumire, son personnage offre un point de vue int�ressant sur le travail d'�crivain en devenir. Des trois, c'est elle la plus "vivante", K �tant dans sa carapace et Miu ayant subi un traumatisme qui l'a laiss�e diminu�e.
Les amants du Spoutnik est un des plus courts romans de Murakami mais o� se posent plusieurs �l�ments qui deviendront les caract�ristiques de son �criture. Cette relecture m'a permis de mieux appr�ci� l'histoire et de savourer la po�sie qui s'en d�gage.

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Une fois de plus, je n'ai pas �t� d��ue par l'�criture de Haruki Murakami. Je crois d'ailleurs que ce dernier est l'auteur japonais que je pr�f�re et c'est d'ailleurs pour cette raison que j'ach�te ses ouvrages sans m�me prendre le temps de lire la quatri�me de couverture.
Ici, l'histoire est celle d'un jeune homme, K., le narrateur, professeur des �coles et de celle qui l'aime plus que tout secr�tement (sans pour autant que celle-ci lui rende en retour bien qu'elle le consid�re comme un �tre tr�s cher mais vers lequel elle ne ressent aucune attirance physique), Sumire, de deux ans sa cadette et qui a abandonn� l'universit� afin de se consacrer pleinement � sa passion et � son r�ve : �crire des romans ! le narrateur est l'ami le plus proche de celle-ci et son confident �galement. Aussi va-t-il �tre bless� lorsque Sumire se confiera � lui en lui apprenant qu'elle est tomb�e �perdument amoureuse...d'une autre femme, de dix-sept ans son a�n�e, Miu.
Miu est tr�s riche et m�ne � bien l'entreprise familiale depuis la mort de son p�re et d�cide un beau jour, d'engager Sumire pour en faire sa secr�taire particuli�re. Cette derni�re est d'abord r�ticente car elle n'a jamais travaill� de sa vie et ne s'estime pas � la hauteur puis se laisse facilement convaincre. C'est ainsi que les deux nouvelles associ�es se rendent un jour en Italie pour affaires (Miu travaille en effet dans l'importation de vins de afin de les revendre par la suite � des restaurants japonais), puis en France et enfin dans une petite �le grecque mais cette fois-ci, il ne s'agit pas d'un voyage d'affaire mais de v�ritables vacances...enfin vacances qui ne vont pas �tre de tout repos puisque c'est au cours de celles-ci que Sumire va subitement dispara�tre sans raison apparente et sans laisser aucune trace. �trange myst�re pour une �le aussi petite. Miu, d�sesp�r�e, d�cide alors de faire appel � K.
Un roman bien �trange et pourtant tellement prenant o� toutes les conditions sont r�unies pour tenir le lecteur en haleine jusqu'� la derni�re page : intrigue amoureuse, existence d'un possible monde parall�le, disparition myst�rieuse...enfin bref, tous les ingr�dients que l'on retrouve g�n�ralement dans les livres de Murakami et qui, � mon go�t, les rendent extraordinaire (mot � double sens et � prendre au pied de le lettre). A d�couvrir !

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K. est amoureux de Sumire. Mais qui est K. ? Qui est Sumire ? Et qui est Miu cet �tre �trange venu d'ailleurs ? O� est le centre de gravit� dans cette fable aux attractions multiples ? Des poussi�res d'�toiles dansent et se tournent autour, leurs orbites s'entrecroisent, les rapprochent et les �loignent tour � tour. Trois �tres se cherchent tout en se cherchant eux-m�mes. Jusqu'o� leur qu�te les m�nera-t-elle ? Et chacun change chemin faisant. D�j� Miu n'est plus elle-m�me. Sumire se perd ou au contraire se trouve. Qu'en dis-tu, toi K. qui attend ?
Magnifique �criture qui porte cette exploration de Murakami sur la construction du moi au sortir de l'adolescence, ainsi qu'un beau questionnement sur le travail de l'�crivain. Je me suis laiss� emporter aux confins du vide sid�ral. Et continue ma route bip, bip, bip ... avec comme une intuition qu'elle croisera d'autres romans de cet auteur dont le style me pla�t tant.

� Elle �tait tellement amoureuse de moi qu'elle ne voyait plus rien. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle �tait amoureuse de moi ! � Groucho Marx
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Un roman bien �trange, d�routant. L'auteur comme toujours aime � nous balader dans son monde, � la fronti�re entre le r�el et l'imaginaire. Une fronti�re si souvent t�nue que le lecteur ne sait o� il se trouve.
Avec Haruki Murakami, la r�alit� se confond avec l'illusion, le r�ve et l'�tranget�. le monde du visible fusionne avec celui de l'invisible, et l'opacit� allie la lumi�re.
Pour appr�cier Haruki Murakami, il faut accepter de se laisser entra�ner dans ce monde, dans ce jeu de miroir, de reflets, de sens et de non-sens, de r�el et d'irr�alit�.
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Le titre du roman ne doit rien au hasard.
Spoutnik signifie � compagnon de route � en russe. Il est aussi le nom du premier satellite artificiel de la Terre lanc� par l'union sovi�tique en 1957.
Ces amants sont comme ses satellites, ils ont des d�sirs non partag�s, des trajectoires individuelles qui les rapprochent, puis les �loignent les uns des autres. Jeux de rencontres, de complicit�, de confidence, d'attirance. Instants qui passent et qui les renvoient au loin.
� Je fermai les yeux, tendis l'oreille, et songeai aux descendants de Spoutnik, qui continuent � tourner dans le ciel, reli�s � la Terre par la seule force de la gravit�. Blocs de m�tal solitaires, ils se croisent, dans les t�n�bres sid�rales ou rien n'arr�te leur course, puis s'�loignent pour toujours les uns des autres. Sans mots � �changer. Sans promesses � tenir. �
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K., le narrateur raconte un �v�nement lorsqu'il �tait jeune instituteur.
Amoureux fou de sa meilleure et unique amie Sumire, il n'est pas aim� en retour. Cette amiti� si d�licate ne m�ne qu'� une impasse, il en est bien conscient, car celle-ci est amoureuse d'une femme mari�e plus �g�e, l'�nigmatique Miu, pour qui elle travaille en tant que secr�taire et assistante. Quant � Miu, elle n'est pas attir�e par la jeune femme.
� C'est ainsi que nous poursuivons nos existences, chacun de notre c�t�. Si profond�ment fatale que soit la perte, si essentiel que soit ce que la vie nous arrache des mains, nous sommes capables de continuer � vivre, en silence � m�me lorsqu'il ne reste plus de notre �tre qu'une enveloppe de peau, tant nous avons chang� int�rieurement. �
Triangle amoureux, jusqu'au jour o� tout bascule. Lors d'un voyage d'affaire avec Miu, Sumire dispara�t. Comme si elle s'�tait �vapor�e. Cet �v�nement nous plonge alors dans un univers d'�tranget� et de myst�re.
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� Les amants du Spoutnik � pourrait �tre une version diff�rente de � La confusion des sentiments � de Stefan Zweig. Ce roman met en sc�ne un triangle amoureux. Intensit� des sentiments autour de ses trois personnages, o� la sensualit�, le d�sir, et le fantasme s'enroulent autour d'eux.
Mais avec Haruki Murakami, une autre dimension appara�t, celle du fantastique. Avec aisance et l�g�ret�, car tout ce que raconte l'auteur est plausible et peut avoir une explication logique. Cet �quilibre, cette justesse des mots est ce qui me pla�t chez cet auteur.
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Les trois personnages sont bien travaill�s, m�me si l'approche en est tr�s diff�rente. le narrateur d�roule son histoire et exprime sa passion, son d�sir violent d'�tre aim�, tout en se ma�trisant et faisant preuve de retenue, de respect. Il nous appara�t sympathique, tol�rant, calme, pos�. Au contraire, Sumire explore des sentiments tout neufs, et fait preuve d'�go�sme, d'immaturit�, de na�vet�, de manque de savoir vivre. Quant � Miu, on en a une image assez floue jusqu'au dernier tiers du roman, car le narrateur ne la conna�t que par les propos de Sumire. Elle se d�voile diff�remment, plus m�re, plus g�n�reuse, plus fragile lorsque le narrateur fait sa connaissance.
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L'intrigue est assez longue � se mettre en place. Mais tr�s �trangement, j'ai eu a du mal � l�cher le roman, la lecture me suivait une fois le livre referm� et je n'avais qu'une envie, le rouvrir et lire la suite. La fin ouverte, laisse le temps au lecteur de continuer � r�ver. Je n'aime pas les fins ouvertes, mais avec Haruki Murakami, ce n'est pas pareil�
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Tout l'art de l'auteur s'exprime dans un style qui lui est propre, d�licat, lumineux et po�tique.
Et comme toujours chez lui, on trouve de belles r�flexions. J'ai not� en particulier celle sur l'acte d'�crire. Pour �crire, il faut avoir une certaine maturit�, avoir v�cu pour avoir quelque chose � raconter.
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Pour moi, � Les amants du Spoutnik � est un tr�s bon roman, plus personnel peut-�tre, mais pas le meilleur roman d'Haruki Murakami. Il nous habitue tellement � de magnifiques romans, que je place s�rement la barre tr�s haute.
Mais je pense qu'il peut �tre un roman permettant de d�couvrir l'univers de l'auteur, son style inimitable, et son �criture sensuelle.
Un voyage onirique, une atmosph�re �trange, �pur�e, cotonneuse, comme si on �tait � la lisi�re entre le r�ve et la certitude, une confusion entre le probable et l'improbable, le perceptible et l'imperceptible.
� Derri�re les choses ou les personnes que nous croyons conna�tre se cache toujours une proportion identique d'inconnu. �
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Sumire est une jeune fille heureuse de 21 ans qui a un tr�s bon ami, Monsieur K., le narrateur de cette histoire. Il nous raconte les aventures extraordinaires de cette jeune femme.
Epris d'elle en secret mais jeune homme un peu solitaire et timide, il n'osera jamais lui avouer son amour et c'est avec une certaine amertume qu'il apprend que celle-ci est tomb�e amoureuse de Miu, du moins le croit-elle. Car elle ne s'est jamais vraiment int�ress�e � l'amour, sa seule passion �tant l'�criture, � laquelle elle consacre beaucoup de temps. Miu, jeune femme mari�e, et Sumire se sont rencontr�es lors d'un mariage et se sont senties �trangement attir�es l'une vers l'autre. Miu d�cide m�me de l'engager en tant que secr�taire particuli�re. Elles s'envolent ainsi pour l'Europe sans pr�venir Mr K., d'abord pour le travail , puis pour y passer quelques jours de vacances en Gr�ce. C'est dans ce pays que Sumire s'est �vapor�e , une nuit , laissant alors Miu totalement d�sempar�e au point d'appeler Mr K � la rescousse pour l'aider � la retrouver...
C'est encore une fois de tr�s belles histoires d'amour que nous raconte Murakami, l'amour entre deux femmes et l'amour secret d'un homme pour l'une d'entre elles. Ces 3 personnes, au centre de ce roman , sont particuli�rement attachantes, vives, aimantes et chaleureuses.
Avec de superbes descriptions gorg�es de soleil des �les grecques, l'on est plong�, avec Mr K., dans un univers totalement d�paysant, bien loin des contr�es japonaises.
C'est � la fois un roman triste et plein d'espoir, entre r�ves et r�alit�. On fr�mit, on a peur, on r�ve ou on garde espoir. Murakami a une fa�on bien particuli�re de nous emmener dans son monde et partout o� l'on va avec lui, on reste �merveill� devant sa plume si po�tique, enivrante, profonde et fantastique.
Les amants du Spoutnik m'ont mise en orbite...

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Au printemps de sa vingt-deuxi�me ann�e, Sumire tomba amoureuse pour la premi�e fois de sa vie. Cet amour aussi d�vastateur qu'une tornade dans une vaste plaine ravagea tout sur son passage, lan�ant des choses dans les airs, les r�duisant en menus morceaux, les �crabouillant sans m�nagement. Avec une violence qui ne connait pas un instant de rel�chement, la tornade souffla sur les oc�ans, r�duisit sans piti� le site d'Angkor Vat � n�ant, incendia la jungle indienne et les malheureux tigres qui y vivaient encore, se mua au-dessus des d�serts de Perse en une temp�te de sable qui engloutit toute une ville fortifi�e au charme exotique. L'objet de amour absolument m�morable �tait mari�, avait dix-sept ans de plus que Sumire et, surtout, �tait une femme. C'est de l� que partit toute cette histoire, et l� aussi qu'elle s'acheva (ou presque).

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Chacun d'entre nous a connu un �v�nement particulier destin� � se d�rouler � une certaine p�riode de son existence, et une seule fois, comme une petite flamme venue l'�clairer. Ceux qui sont attentifs et qui ont de la chance gardent pr�cieusement ces moments en eux, les font grandir, les utilisent telles des torches pour illuminer leur vie tout enti�re. Mais, une fois perdue, cette flamme ne peut plus jamais �tre retrouv�e.

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Nous nous ressemblions, Sumire et moi : nous partagions la m�me passion pour la lecture. Lire nous �tait aussi naturel que respirer. Au moindre moment libre, il nous fallait nous asseoir seuls dans un coin tranquille et tourner les pages d'un livre. Des romans japonais, �trangers, modernes, classiques, d'avant-garde ou des best-sellers, tout ce qui pouvait �tre source de stimulation intellectuelle nous �tait bon. Nous d�vorions tout ce qui nous tombait sous la main. Il nous suffisait d'entrer dans une biblioth�que ou � Kanda, le quartier des librairies d'occasion, pour �tre s�rs de passer une journ�e agr�able. Je n'avais encore jamais rencontr� quelqu'un qui �prouv�t une passion aussi vaste et profonde que la mienne pour la lecture, et je suis s�r qu'il en allait de m�me pour Sumire.

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Bien s�r, il n��tait pas facile pour moi d�accepter qu�elle n��prouv�t presque aucun (pour ne pas dire aucun) int�r�t pour moi en tant que repr�sentant du sexe masculin. En sa pr�sence, je ressentais parfois une souffrance aussi aig�e que si une lame de sabre avait p�n�tr� dans mes chairs. Pourtant, en d�pit de cette souffrance, les moments pass�s en sa compagnie �taient plus pr�cieux que tout � mes yeux. C��tait seulement aupr�s d�elle que je parvenais � oublier le sentiment de solitude inscrit en filigrane dans ma vie. Elle �largissait les limites du monde o� je vivais, m�aidais � respirer plus profond�ment. Personne d�autre ne me faisait cet effet.

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Ma t�te est pleine de choses que je veux �crire, me dit-elle. Comme une esp�ce de grange emplie d�un bric-�-brac absurde. Des images, des sc�nes, des fragments de phrase, des silhouettes de gens� par moments, toutes ces choses brillent dans ma t�te d�un �clat tellement vif en me hurlant�: ���cris�!�� J�ai l�impression que �a va �tre le point de d�part d�une histoire fabuleuse, que je vais m�envoler vers un lieu enti�rement nouveau. Mais, quand je m�installe devant mon ordinateur, je me rends compte qu�un �l�ment fondamental s�est perdu en route. Les cristaux n�ont plus aucun �clat, ce ne sont que de vulgaires cailloux. Je n�arrive nulle part.

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