Algodystrophie traitement actuel

Pen­dant ou après un acci­dent, une chute ou un accou­che­ment par exemple, il est tout à fait nor­mal de res­sen­tir des dou­leurs. Dans de telles situa­tions, cette sen­sa­tion pénible devrait dis­pa­raître au bout de quelques jours ou semaines. Lorsque la souf­france devient per­sis­tante, c’est-à-dire dure plus de trois mois et affecte la qua­li­té de vie, il y a vrai­ment de quoi s’inquiéter.

Il s’agit en effet d’un cas de dou­leur chro­nique, mani­fes­ta­tion d’une patho­lo­gie neu­ro­lo­gique comme l’algodystrophie réflexe. Décou­verte dans les années 1900, cette mala­die est long­temps res­tée une équa­tion pour les pro­fes­sion­nels de la san­té, car elle était autre­fois entou­rée de beau­coup de mys­tères. Aujourd’hui, elle livre peu à peu ses secrets. Voi­ci donc ce qu’est l’algodystrophie réflexe.

Algodystrophie réflexe : présentation

Le terme algo­dy­stro­phie est un mot qui vient du pré­fixe grec algos qui veut dire dou­leur et de l’expression fran­çaise dys­tro­phie qui signi­fie ano­ma­lie de déve­lop­pe­ment d’une région du corps.

L’association de ces défi­ni­tions conduit donc à dire que l’algodystrophie est une dou­leur, mais chro­nique et conti­nue tou­chant une par­tie du corps sui­vie après un cer­tain stade d’une démi­né­ra­li­sa­tion osseuse. Il s’agit d’une affec­tion fai­sant par­tie des patho­lo­gies rares.

Elle est éga­le­ment une mala­die qui intrigue énor­mé­ment les pro­fes­sion­nels de la san­té, car la dou­leur ne pro­vient pas d’une zone neu­ro­lo­gique pré­cise. Ajou­tons aus­si que le mot algo­dy­stro­phie est un terme géné­ra­liste. En réa­li­té, ce trouble fonc­tion­nel de la san­té existe en deux types.

Nous retrou­vons d’une part l’algodystrophie médi­cale où la par­tie du corps atteinte par la dou­leur est la hanche. D’autre part, nous avons l’algodystrophie réflexe qui consti­tue la forme post-trau­ma­tique de la patho­lo­gie. Ici, les mains et les pieds, plus sou­vent leurs extré­mi­tés repré­sentent les zones cor­po­relles tou­chées par la douleur.

Les personnes les plus atteintes

L’algodystrophie réflexe éga­le­ment dénom­mée dys­tro­phie sym­pa­thique peut tou­cher toute per­sonne. Bien que les seniors, les jeunes et les enfants peuvent être atteints par cette mala­die, il faut dire que les adultes consti­tuent le type de sujet qui en souffre le plus.

Quelques chiffres et études exis­tants sur la patho­lo­gie révèlent que leur moyenne d’âge est de 40 ans. Ces mêmes sources informent que dans ce rang de per­sonnes à risques, les femmes s’avèrent les plus exposées.

Sur un total de 10 patients par exemple, l’algodystrophie réflexe affec­te­ra en effet 7 femmes alors que seuls 3 hommes en souf­fri­ront. Les rai­sons d’une telle pré­va­lence fémi­nine demeurent à ce jour encore inconnues.

Algodystrophie réflexe : causes

Le monde de la méde­cine effec­tue au jour le jour de nom­breux pro­grès. Ces der­niers n’ont mal­heu­reu­se­ment pas per­mis d’identifier avec assu­rance les causes de l’algodystrophie réflexe.

Tou­te­fois, cer­taines hypo­thèses médi­cales per­mettent de dire que cette mala­die naît suite à un dys­fonc­tion­ne­ment des sys­tèmes ner­veux péri­phé­rique (gan­glions et nerfs) et cen­tral (moelle épi­nière et cerveau).

Quelques recherches ont éga­le­ment per­mis de décou­vrir que l’algodystrophie sym­pa­thique réflexe (ADSR) peut sub­ve­nir sans rai­son chez cer­tains sujets. Avec d’autres patients, elle peut être déclen­chée en pré­sence de fac­teurs à risques comme la consom­ma­tion du tabac ou de l’alcool.

Une pré­dis­po­si­tion géné­tique affec­tant le fonc­tion­ne­ment de cer­tains neu­rones peut éga­le­ment déclen­cher la maladie.

Les facteurs en fonction de la zone touchée

Les pos­sibles causes de l’algodystrophie réflexe sont nom­breuses. Celles-ci peuvent dépendre de la par­tie du corps affec­tée par le mal. Ain­si, lorsque la mala­die atteint les pieds ou che­villes, elle peut être déclen­chée par une :

  • Inter­ven­tion chirurgicale ;
  • Frac­ture ;

Dans le cas où elle sur­vient au niveau de la main ou du poi­gnet, l’affection peut être pro­vo­quée par une luxa­tion ou l’immobilisation de la par­tie suite à la pose d’un plâtre.

Les causes selon le type de la maladie

Les fac­teurs sus­cep­tibles de pro­vo­quer la mala­die peuvent aus­si varier selon le type d’algodystrophie réflexe dont souffre le patient. La dys­tro­phie sym­pa­thique existe cepen­dant sous deux formes.

L’algodystrophie réflexe de type 1

L’ADSR de type 1 consti­tue la forme la plus cou­rante de la mala­die. Elle appa­raît en effet dans 90 % des cas. Lorsque c’est ce type d’algodystrophie sym­pa­thique réflexe qui sur­vient chez le sujet, les nerfs de ce der­nier ne sont pas affec­tés. Ils ne pré­sentent en réa­li­té aucune lésion. Dans ce cas de figure, l’algodystrophie réflexe est pro­vo­quée par :

  • Une dys­to­nie neurovégétative ;
  • Un trau­ma­tisme psy­cho­lo­gique comme une sépa­ra­tion ou un deuil ;
  • Une fra­gi­li­té psy­cho­lo­gique à l’image d’une angoisse ou d’une dépression.

Un trau­ma­tisme osseux inter­ve­nu durant un acci­dent ou une chute peut éga­le­ment être à la base de la maladie.

L’algodystrophie réflexe de type 2

Lorsque l’algodystrophie réflexe est qua­li­fiée de type 2, cela signi­fie que les nerfs se trou­vant au niveau de la par­tie du corps tou­chée sont endom­ma­gés. Ici, les causes entraî­nant la patho­lo­gie sont :

  • Une chi­rur­gie thoracique ;
  • La prise des antituberculeux ;
  • Une mala­die tou­chant le sys­tème ner­veux cen­tral comme une hémi­plé­gie ou un AVC ;
  • Une affec­tion méta­bo­lique telle que le dérè­gle­ment thyroïdien.

Un infarc­tus, un can­cer, un trau­ma­tisme phy­sique et une atteinte du nerf scia­tique consti­tuent éga­le­ment d’autres exemples de fac­teurs déclencheurs.

Algodystrophie sympathique réflexe : manifestations

Algodystrophie traitement actuel
Algo­dy­stro­phie réflexe

En cas d’algodystrophie réflexe, les symp­tômes qui sur­viennent le plus sou­vent sont :

  • Des modi­fi­ca­tions de la tem­pé­ra­ture de la peau : cette der­nière devient plus chaude ou plus froide ;
  • Le gon­fle­ment de la par­tie atteinte ;
  • Des chan­ge­ments au niveau de la peau entou­rant la zone affec­tée. Celle-ci devient plus flé­trie, brillante ou mince ;
  • La forte réac­tion de la peau au tou­cher et à l’approche d’une source de fraî­cheur ou de chaleur ;
  • Des sen­sa­tions de brû­lure au niveau de la région affectée ;
  • Des dou­leurs conti­nues, intenses et simi­laires à des piqûres d’aiguilles.

Lorsque l’algodystrophie réflexe per­siste sans qu’aucune solu­tion de trai­te­ment ne soit adop­tée, d’autres symp­tômes peuvent à la longue sub­ve­nir. Lorsque ces der­niers appa­raissent, ils deviennent irré­ver­sibles. C’est le cas de :

  • La réduc­tion de la pilo­si­té au niveau du membre touché ;
  • L’atrophie ;
  • Les spasmes musculaires ;
  • L’augmentation de la sudation ;
  • La modi­fi­ca­tion de la cou­leur de la peau : cette der­nière passe de blanc tache­té à rouge ou bleu ;
  • La pro­gres­sion de la dou­leur vers d’autres zones du corps.

La rai­deur, la perte de mobi­li­té de la par­tie atteinte, les ongles qui deviennent cas­sants et épais consti­tuent aus­si d’autres types de mani­fes­ta­tions de la maladie.

Algodystrophie réflexe : évolution

Bien qu’elle puisse évo­luer de manière brusque, situa­tion qui est d’ailleurs assez rare, l’algodystrophie réflexe pro­gresse géné­ra­le­ment de manière lente. Elle prend en effet plu­sieurs mois voire une année entière pour atteindre sa forme évo­luée (algo­dy­stro­phie réflexe de type 2). Ce pro­ces­sus de mise en place de la patho­lo­gie s’effectue en trois phases.

La phase chaude

Le pre­mier niveau d’évolution de l’algodystrophie réflexe est qua­li­fié de phase chaude. Cette der­nière requiert un temps maxi­mal de 6 mois pour être entiè­re­ment ache­vée. Il s’agit d’un stade carac­té­ri­sé par une hyper­su­da­tion, des rou­geurs au niveau des zones concer­nées, une hyper­es­thé­sie et une per­ma­nence des douleurs.

Ces der­nières s’aggravent en cas de mou­ve­ment et d’activité. Il en est de même lorsque l’on touche ou entre en contact avec les inflam­ma­tions présentes.

La phase froide

Une fois que la phase chaude a atteint son terme, celle dési­gnée de froide s’installe. Elle appa­raît donc après 6 mois et dans cer­tains cas peut prendre plus d’un an pour être entiè­re­ment mise en place. Au cours de ce stade 2, des symp­tômes du niveau pré­cé­dent comme le manque de force et la rai­deur peuvent per­sis­ter.

Cela n’empêche pas d’autres élé­ments plus carac­té­ris­tiques de la phase froide de l’algodystrophie réflexe de sur­ve­nir. Il s’agit par exemple de la rétrac­ta­tion du membre tou­ché, de la dimi­nu­tion du gon­fle­ment et de la perte de la masse musculaire.

Nous pou­vons éga­le­ment consta­ter que les ongles deviennent friables, le membre affec­té paraît plus froid, les poils tombent puis que la peau semble plus lisse et pâle.

La guérison

Après une période de 6 à 24 mois suite à l’arrivée de la phase chaude, le stade 3 qui équi­vaut à la phase de gué­ri­son peut inter­ve­nir. Ce niveau est carac­té­ri­sé par un retour à la nor­male. En effet, les symp­tômes des deux stades pré­cé­dents régressent len­te­ment et finissent par dis­pa­raitre tota­le­ment. Cette rémis­sion peut s’effectuer avec ou sans séquelles.

Pré­ci­sons que le pro­ces­sus ne s’effectue pas tou­jours ain­si chez tous les patients. En réa­li­té, avec cer­tains sujets, les symp­tômes peuvent per­sis­ter voire s’aggraver. Dans ces cas, les com­pli­ca­tions qui appa­raissent sont les affec­tions d’ordre psy­cho­lo­gique et le han­di­cap fonc­tion­nel.

Algodystrophie réflexe : diagnostic

Algodystrophie traitement actuel
Algo­dy­stro­phie réflexe

Les divers symp­tômes inter­ve­nant dans le cadre d’une algo­dy­stro­phie réflexe ne sont pas suf­fi­sam­ment clairs pour confir­mer ou infir­mer que la per­sonne concer­née est atteinte de la mala­die. Pour obte­nir donc davan­tage de pré­ci­sions sur l’existence du mal, le méde­cin trai­tant doit réa­li­ser un diag­nos­tic. Celui-ci consiste à réa­li­ser divers lots d’examens.

L’examen clinique

Pour diag­nos­ti­quer la dys­tro­phie sym­pa­thique, le pre­mier type d’examen effec­tué est qua­li­fié de cli­nique. Son prin­cipe est de recher­cher la pré­sence de signes de dys­fonc­tion­ne­ments au niveau de cer­taines par­ties du corps. Pour cela, le pro­fes­sion­nel de san­té va d’abord pro­cé­der à une pal­pa­tion de l’abdomen.

L’objectif à ce niveau est d’iden­ti­fier des volumes anor­maux comme en cas d’adénopathie ou de splé­no­mé­ga­lie. Ensuite, le méde­cin ira à la recherche d’une éven­tuelle défaillance au niveau du tho­rax et de l’abdomen. Pour cela, il va effec­tuer une per­cus­sion sur ces organes du corps.

Enfin, il va cher­cher à savoir si le cœur ou les pou­mons cachent une pos­sible patho­lo­gie. Le pro­fes­sion­nel va à ce pro­pos aus­cul­ter ces organes. Pré­ci­sons qu’avant de se lan­cer dans cette suite d’observations, le méde­cin échange d’abord avec son patient.

Au cours de cet inter­ro­ga­toire, il va s’intéresser aux condi­tions de vie de ce der­nier, les signes qu’il pré­sente, ses anté­cé­dents fami­liaux et personnels.

Les examens supplémentaires de diagnostic

Les résul­tats obte­nus suite à l’examen cli­nique peuvent conduire vers une affec­tion autre que l’algodystrophie réflexe. Pour ne pas donc se trom­per dans le diag­nos­tic, des exa­mens sup­plé­men­taires sont réalisés.

La scintigraphie osseuse

La scin­ti­gra­phie osseuse désigne une forme de tech­nique d’imagerie médi­cale certes peu spé­ci­fique, mais très sen­sible ; rai­son pour laquelle elle est employée pour diag­nos­ti­quer l’algodystrophie réflexe. Elle consiste à injec­ter en faible quan­ti­té dans le corps du patient des sub­stances radio­ac­tives qui vont par la suite s’implanter dans des tis­sus ou organes.

Grâce à un appa­reil spé­cial, les rayon­ne­ments pro­duits par ces der­niers seront cap­tés puis retrans­mis sur un écran par le biais de la camé­ra à scin­tilla­tion. Sur les images ain­si obte­nues, le méde­cin va recher­cher la pré­sence de défauts, signes de l’existence de l’algodystrophie réflexe.

La radiographie

La radio­gra­phie est éga­le­ment une tech­nique d’imagerie médi­cale. Ici, ce sont des rayons X qui ser­vi­ront d’abord à accé­der aux organes avant que l’état de ces der­niers ne soit pro­je­té sur des images.

Lorsque la radio­gra­phie est employée pour diag­nos­ti­quer l’algodystrophie réflexe, elle ne per­met pas au prime abord d’obtenir des résul­tats fiables, sur­tout quand elle est réa­li­sée assez tôt. L’organisme paraît en effet nor­mal alors que ce n’est pas véri­ta­ble­ment le cas.

Pour mini­mi­ser donc les risques d’erreurs, cet exa­men est effec­tué après 1 mois. Si le patient est atteint de l’algodystrophie réflexe, la trame osseuse doit paraître réduite. Cette démi­né­ra­li­sa­tion doit être à la fois mou­che­tée et homo­gène. Elle devra éga­le­ment être de type loco-régional.

L’IRM

Lorsque l’existence de l’algodystrophie sym­pa­thique réflexe n’est tou­jours pas cer­taine, il est pos­sible d’obtenir plus de pré­ci­sions avec un IRM. Signi­fiant réson­nance magné­tique nucléaire, l’IRM désigne un type d’examen qui consiste à ana­ly­ser les tis­sus de l’organisme.

Si la dys­tro­phie sym­pa­thique est pré­sente, les images doivent révé­ler des per­tur­ba­tions frac­tu­raires tra­bé­cu­laires ain­si que des œdèmes. Ajou­tons par ailleurs qu’outre ces divers tests, le méde­cin peut aus­si réa­li­ser des exa­mens san­guins. Ceux effec­tués vont per­mettre de s’assurer qu’il n’existe pas de signes inflam­ma­toires sous-jacents.

Algodystrophie réflexe : traitements

Pour évi­ter les éven­tuelles com­pli­ca­tions ou séquelles défi­ni­tives, l’algodystrophie réflexe doit être trai­tée aus­si­tôt qu’elle est diag­nos­ti­quée. Pré­ci­sons cepen­dant qu’il n’existe pas de solu­tions connues et avé­rées per­met­tant de gué­rir la maladie.

Les moyens de prise en charge qui existent ne servent qu’à sou­la­ger la dou­leur afin d’apaiser par la même occa­sion ses symp­tômes secon­daires. La pre­mière option alors envi­sa­gée consti­tue le repos. Il faut en effet com­prendre qu’en cas d’algodystrophie réflexe, plus le membre tou­ché est en mou­ve­ment, plus éle­vés deviennent les douleurs.

Étant don­né que ce sont ces der­nières qui font per­sis­ter le mal, une immo­bi­li­sa­tion du membre atteint est donc mise en œuvre. Dans ce cas, le patient se retrouve avec un port d’attelles. Si pour une quel­conque rai­son, le sujet ne sou­haite pas gar­der immo­bile une zone de son corps, il lui est alors conseillé de limi­ter ses mou­ve­ments.

L’utilisation de béquilles consti­tue à ce niveau une option envisageable.

Les médicaments

Un trai­te­ment médi­ca­men­teux asso­cié à l’astuce de réduc­tion des mou­ve­ments du membre atteint opti­mise les chances d’être sou­la­gé. Cepen­dant, cer­tains pro­duits devraient ne pas être envi­sa­gés, car leur effi­ca­ci­té n’a pas été attes­tée. C’est le cas des :

  • Anti­dé­pres­seurs ;
  • Anti­épi­lep­tiques ;
  • Opia­cés ;
  • Médi­ca­ments contre les dou­leurs neu­ro­pa­thiques comme la gaba­pen­tine.

À cette liste s’ajoute la cal­ci­to­nine. Si vous recher­chez des médi­ca­ments qui béné­fi­cient d’une effi­ca­ci­té plus sûre, vous pou­vez vous tour­ner vers les :

  • Les bêta­blo­quants tels que la Gri­seo­ful­vine et l’Avlocardyl ;
  • Les anti-inflam­ma­toires non sté­roï­diens comme le para­cé­ta­mol ou l’aspirine ;
  • L’acide alen­dro­nique consom­mé à dose très élevée ;
  • Les biphos­pho­nates.

Les vaso-dila­ta­teurs, alpha-blo­quants et cor­ti­coïdes peuvent être aus­si utilisés.

La kinésithérapie

Pour évi­ter d’amplifier les dou­leurs et par consé­quent le niveau de l’algodystrophie réflexe, la kiné­si­thé­ra­pie ne doit être mise en œuvre qu’une fois que les sen­sa­tions dou­lou­reuses se sont apaisées.

Le type d’exercices à réa­li­ser à ce niveau dépend de l’objectif à atteindre : réduire des défor­ma­tions pré­sentes, sou­la­ger la dou­leur ou aider le membre atteint à sup­por­ter des charges par exemple. Ces acti­vi­tés devront cepen­dant être effec­tuées de manière pro­gres­sive et douce. De plus, il est conseillé de les pra­ti­quer jusqu’à un retour à la normale.

Pour plus d’efficacité, il est par ailleurs pos­sible d’associer à ces gestes de réédu­ca­tion des bains écos­sais. La pra­tique des mas­sages et de l’acupuncture ain­si que l’assistance psy­cho­lo­gique offrent aus­si des résul­tats posi­tifs dans le sou­la­ge­ment de l’algodystrophie réflexe.

Comment soigner rapidement une algodystrophie ?

un traitement médicamenteux. Des antalgiques et des anti-inflammatoires permettent éventuellement de diminuer les douleurs. D'autres médicaments comme la calcitonine et les bisphosphonates peuvent être prescrits dans les cas sévères même si l'algodystrophie ne fait pas partie de leurs indications.

Est

Il n'existe aucun traitement spécifique de l'algodystrophie. Il convient simplement de soulager des symptômes. Heureusement, « bien qu'il n'y ait pas de règle précise quant à la durée de la maladie, on peut espérer une guérison en 18-24 mois », rassure le docteur Jérémy Maillet.

Quelle kinésithérapie pour l'algodystrophie ?

Si les douleurs sont trop aiguës, ou si beaucoup d'oedème apparaît suite au traitement alors le DLM Vodder reste une meilleure option. La masso-kinésithérapie peut commencer à être utilisée. Les traitements seront TRÈS progressifs.

Quelle vitamine pour l'algodystrophie ?

La prise quotidienne de vitamine C à la dose de 500mg pendant 50jours diminue le taux de syndrome douloureux régional complexe à un an d'une fracture de poignet.