Marque de voiture avec un serpent

La prochaine génération de Viper sera la troisième dans l'histoire de cette dreamcar devenue réalité au début des années 90. Le premier logo de l'auto montrait une tête de serpent, référence aux Cobra des années 50 dont la Viper se réclamait ouvertement d'être une descendante. « Sneaky Pete », le petit nom du logo montrait une tête de serpent stylisée au regard malicieux. Sur la deuxième génération, « Fang » a vu ses courbes s'aiguiser et sa bouche s'ouvrir, prête à mordre.

Pour la troisième génération, le serpent s'appellera « Stryker », un nom choisi lors d'une réunion de club des propriétaires de Viper à Salt Lake City en 2010. Il est l'œuvre de Vince Galante, un propriétaire de Viper qui a souhaité moderniser le sourire diabolique du premier logo tout en lui donnant un aspect plus dynamique. Mais la beauté de l'histoire est que ce dessin fut réalisé lorsque les rumeurs d'abandon de la Viper ont germé et que les clubs de propriétaires ont voulu exprimer leur mécontentement en réalisant des tee-shirts et autres tracts de protestation. Ils ont vite été rassurés par les responsables de Chrysler et lorsque Mark Trostle, responsable du design de SRT, a eu pour mission de dessiner le nouvel emblème, il est alors tombé sur les dessins de Vince Galante qu'il a jugé … parfaits !

Ils seront donc sur le capot de cette troisième génération de Viper.

Alfa doit son origine à un français, Alexandre Darracq. Ce fabricant français de voitures se met en tête d’exporter ses véhicules en italie.

Mais les droits de douane sont élevés et il décide de fabriquer ses voitures directement sur le sol italien.

Malheureusement ses voitures ne sont pas adaptées au réseau routier italien. Les voitures se vendent mal, la société fait faillite.

En 1910, la société est rachetée et renommée A.L.F.A pour Anonima Lombarda Fabbrica Automobili, qui signifie “Société anonyme Lombarde de constructions automobiles”.

Marque de voiture avec un serpent
Au musée Alfa Roméo d'Arèse.

Une légende inventée

Le dessin repris sur le logo Alfa Romeo trouve ses origines au douzième siècle, époque où la famille Visconti règne sur Milan.

Pour asseoir la légitimité de la famille, on s’invente un ancêtre qui aurait tué un serpent à mains nues. La raison ? Ce serpent semait la terreur dans toute la région en avalant des bébés !

Une histoire inventée de toute pièce. En effet, si Ottone Visconti prit part aux croisades, les combats se soldent par un échec cuisant des croisés et la reprise de Jerusalem par les Sarrasins en 1187.

Sorti miraculeusement indemne des combats, Ottone ne veut pas rentrer chez lui en perdant. Il trouve sur le cadavre d’un ennemi le fameux blason, et rentre “victorieusement” chez lui à Milan.

Au moment de trouver un logo pour Alfa on décide de faire revivre cette légende. C’est ainsi que l’on retrouve le serpent et la tête de bébé sur le capot des voitures italiennes.

Les autres élements sont la croix de Milan, rouge sur fond blanc et un cercle sur fond bleu avec le nom de la marque. Un logo qui évoluera très peu au fil du temps.

Un logo “intouchable”

C’est en 1925 qu'apparaissent les lauriers pour célébrer le premier titre de champion du monde des manufacturiers de la marque avec Ascari au volant d’une Alfa Romeo P2.

En 1945, révolution, on change la couleur du logo avec un fond rouge uni. Mais l’idée divise, et sous la pression, la marque revient à un logo proche de l’origine.

Dès lors, le logo n’évoluera plus que par touches. Entre lettrage redimensionné, ou changements de détails, le logo Alfa Romeo traverse les années sans vieillir depuis 110 ans.

Si aujourd’hui Alfa Romeo est synonyme d’art de vivre Italien, le constructeur doit son origine à un français, Alexandre Darracq. Tout commence le jour où ce jeune constructeur se met en tête d’exporter ses voitures en Italie.

Si l’idée est bonne au début d’un vingtième siècle marqué par l’essor de l’automobile, tout n’est pas simple. Les droits de douane sont élevés et mettent à mal la marge de l’opération. Darracq prend une décision qui changera tout : il va fabriquer ses voitures directement sur le sol italien.

A.L.F.A en quatre lettres

Les voitures d’Alexandre Darracq, mal adaptées au réseau routier Italien ne correspondent pas aux besoins des Transalpins. La société fait faillite, est rachetée, puis renommée  A.L.F.A pour Anonima Lombarda Fabbrica Automobili, qui signifie “Société anonyme Lombarde de constructions automobiles”.

C’est trois ans plus tard, que Nicola Romeo, désormais majoritaire dans l’entreprise, baptise celle-ci “ Anonima Lombarda Fabbrica Automobili Romeo”.  La première voiture portant le badge Alfa Romeo sera la Torpedo 20/30 CV de 1921. Un nouveau départ et une marque qui doit faire couleur locale et revendiquer son attachement à Milan.

Un logo inspiré par Milan

Pour marquer cet appartenance, on dévoile un logo reprenant la Croix de Milan, rouge sur fond blanc entourée d’un cercle sur fond bleu avec le nom de la marque. Mais c’est un autre élément qui surprend : on trouve au milieu de ce logo un serpent en train de dévorer une tête de bébé !

Une scène tout droit sortie de l’histoire de Milan ? Pas tout à fait, même si ce dessin  trouve ses origines au douzième siècle, époque où la famille Visconti règne sur Milan.

Une légende inventée de toute pièce

Afin d’asseoir la légitimité de la famille, on va réécrire l’histoire d’un ancêtre. Celui-ci aurait tué, à mains nues, un serpent qui semait la terreur dans toute la région…en avalant des bébés ! Une histoire évidemment inventée de toutes pièces.

Si l’ancêtre Ottone Visconti prend effectivement part aux croisades, les combats se soldent par un échec cuisant des croisés et la reprise de Jérusalem par les Sarrasins en 1187.

Au moment où il revient en perdant mais vivant chez lui, Ottone va enjoliver la vérité. Il trouve sur le cadavre d’un ennemi le fameux blason, et entre en vainqueur à Milan. La légende du bébé et du serpent est née.

Marque de voiture avec un serpent
Aujourd'hui la marque appartient à Stellantis.jpg

Un logo qui accompagne les évolutions de la société

En 1972, au moment où l’entreprise vit sa révolution avec l’Alfasud et sa nouvelle usine de Pomigliano d’Arco, Alfa Romeo n’est plus exclusivement Milanaise et écarte le nom de la ville du logo.

Après un très léger lifting opéré en 1982, qui voit la couronne disparaître et le doré passer à l’argenté, le logo traverse des décennies sans changement.

En 2015, le lancement de la Giulia s’accompagne d’un emblème à la typologie modernisée, avec un fond quadrillé de gris. Six ans plus tard, Alfa Romeo a intégré Stellantis. Ce nouveau cap sera-t-il l’occasion pour la marque de succomber à la mode des logos plats ?

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