Quels sont les écosystèmes aquatiques ?

Les estuaires, lagunes et deltas : Ces milieux de transition offrent des conditions de vie spécifiques dues à la salinité et aux inondations régulières.
Grâce aux sédiments présents dans les fonds qui facilitent l’existence d’herbiers immergés, ces écosystèmes sont une ressource alimentaire pour de nombreuses espèces de poissons.

Les plans d’eau (lacs, étangs, marais) : Ces étendues d’eau douce sont plus ou moins profondes, naturelles ou artificielles. L’eau contenue s’écoule lentement, pour rejoindre d’autres milieux aquatiques plus en aval.
Ces écosystèmes dits lacustres sont présents sur l’ensemble du territoire.

Les eaux souterraines : Il s’agit de l’ensemble des réserves d’eau qui se trouvent dans le sous-sol. L’eau est stockée dans des zones appelées aquifères, composées de roches poreuses et/ou fissurées. L’eau peut s’accumuler dans ces espaces vides pour former des nappes, qui occupent tout ou partie de l’aquifère.
La profondeur des nappes est variable : les plus profondes peuvent se trouver à plusieurs centaines de mètres sous la surface. Les nappes phréatiques sont celles qui se trouvent près de la surface.

Les zones humides : Définis par la convention de Ramsar de 1971, les milieux humides peuvent être recouverts d’eau en permanence ou inondés seulement lors de certaines périodes.
Marécages, mares, bras morts des fleuves et des rivières, forêts alluviales, prés salés ou mangroves, les zones humides sont nombreuses.

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Dans l’eau, certains poissons comme le brochet, passent leur vie dans ce milieu, alors que les migrateurs amphihalins comme le saumon. se reproduisent dans les cours d’eau puis rejoignent la mer pour continuer leur croissance.

Sangsues et écrevisses sont des invertébrés très répandus de ces écosystèmes, mais on peut aussi y trouver des reptiles, comme la couleuvre à collier.

Les mammifères sont également très présents. Il n’est pas rare de pouvoir observer des Castors ou des Loutres d’Europe dans les cours d’eau français mais également des phoques dans l’estuaire de la Somme.

Les oiseaux affectionnent les abords des milieux aquatiques pour nicher ou hiverner. Le flamant rose, par exemple, ne se reproduit que dans le delta du Rhône.

Les bactéries et autres champignons sont aussi présents : s’ils flottent ils sont planctoniques, s’ils sont fixés il s’agit d'organismes benthiques. Malgré leur petite taille, toutes ces espèces jouent un rôle dans la chaîne alimentaire du cours d'eau.

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Les menaces sur les milieux aquatiques

Pollutions, réchauffement climatique, urbanisation… de nombreuses menaces pèsent sur le bon état des milieux aquatiques. Par exemple, la présence d'infrastructures sur les cours d’eaux (ponts, digues, barrages,...) empêche la libre circulation des espèces aquatiques et leur accès aux zones indispensables à leur reproduction, leur croissance, leur alimentation ou leur abri. Le transport naturel des sédiments, primordial pour la santé des cours d’eau, est également impacté. On parle alors de rupture de la continuité écologique.

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La directive cadre sur l'eau

Adoptée en octobre 2000, la directive cadre sur l’eau (DCE) est le texte majeur de la politique de l’eau dans l’Union européenne. Elle engage chaque État membre dans un objectif de protection et de reconquête de la qualité des eaux et des milieux aquatiques. Elle vise notamment la non-détérioration des ressources en eau et des milieux, la réduction ou la suppression des rejets de substances dangereuses, et le respect des objectifs des zones protégées.

La DCE fixe des obligations :

  • de résultats (en fixant des objectifs environnementaux),
  • de méthodes (approche intégrée, prise en compte de considérations socio-économiques et environnementales, participation du public)
  • de calendrier.

En février 2022, une synthèse des états des lieux des bassins, basée sur les données de 2019, a été publiée. Cette publication indique qu'en 2019, 43,1 % des 11 407 masses d’eau de surface (toutes catégories d’eau confondues) sont au moins en bon état écologique et 44,7 % de ces masses d’eau sont en bon état chimique.

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L’OFB, acteur de la protection de la biodiversité aquatique

Les milieux humides abritent un grand nombre d’espèces d’algues, plantes, insectes, poissons, amphibiens, mammifères… et répondent aux besoins essentiels d’autres espèces comme les oiseaux migrateurs ou les chauves-souris, par exemple. Maintenir cette biodiversité et les services écologiques associés est indispensable.

Quels sont les différents écosystèmes aquatiques ?

Classiquement on distingue quatre grandes familles d'écosystèmes aquatiques :.
les écosystèmes d'eau stagnantes, de type lac ou étang ;.
les écosystèmes d'eau courante de type rivière ;.
les écosystèmes qui ne sont pas en eau de façon permanente de type marais ou zones humides ;.
les écosystèmes de type eaux souterraines..

Quels sont les 4 grands types d'écosystèmes ?

Les écosystèmes terrestres. Les écosystèmes aquatiques. Écosystèmes mixtes (eau-terre) et aéroterrestres (air-terre). Écosystèmes paysagers modifiés artificiels ou non naturels (créés par l'homme).

Comment fonctionne l'écosystème aquatique ?

Comment fonctionne un écosystème aquatique ? Un écosystème aquatique produit constamment de la matière vivante. Celle-ci est progressivement transformée en matière organique morte, qui est elle-même ensuite lentement minéralisée, en partie ou en totalité.

Quels sont les milieux aquatiques ?

Les milieux aquatiques sont des espaces intimement liés à l'eau, principalement douce (exemples : cours d'eau, lacs, etc.) mais qui peuvent être salés ou saumâtres lorsqu'ils se situent à proximité du littoral (exemples : estuaires, marais littoraux, mangroves, étangs littoraux etc.).